Sujet : Grand trail des templiers
Tout comme Stéphane, je rentre de Millau où, après une saison de forfaits pour blessures (je n'ai rien pu faire depuis la Pyrénéa), je finis sur une note positive.
Je termine les 76 km / 3050 m de dénivelée en 13h32 en me classant 1078 ème sur 1981 classés (330 abandons ou hors délais), 990 ème homme sur 1772 et 85 ème V2H sur 215.
Je suis d'autant plus satisfait de ce résultat pour plusieurs raisons :
Tout d'abord, ma préparation a été courte, progressive certes, mais du coup très intense. En effet, j'ai dû faire une préparation accélérée depuis début septembre, sans certitude de pouvoir prendre le départ jusqu'à une échographie de contrôle de ma cuisse le 21 septembre où le médecin m'a donné le feu vert pour intensifier l'entraînement. J'avais en effet eu une nouvelle complication, on a dû me retirer une poche d'eau dans la cuisse le 24 août et j'ai dû ensuite rester une semaine complète strappé sans bouger, d'où mon forfait aussi pour l'arbitrage de Vichy fin août.
Ensuite, si je ne crains pas les efforts longs, mes plus longs trails (et les seuls) n'étaient quand même que l'Ossaloise et la course des crêtes. Le grand trail des templiers était donc pour moi une première.
Enfin, bien que novice sur une telle distance, je pense avoir bien géré ma course car à partir du km 32, je remonte progressivement dans le classement à chaque pointage, de la 1910 ème à la 1078 ème place sans plus jamais en perdre.
S'il m'a sans doute manqué un meilleur entraînement dans la durée, j'avais certainement conservé pour n'avoir rien fait cette saison de la fraîcheur, ce qui m'a permis de tenir la longueur. Fraîcheur que je n'avais peut-être pas su garder pour Embrun l'année dernière.
Cette journée a été pour moi une véritable aventure, un merveilleux défi au milieu de paysages magnifiques, une super ambiance et une organisation parfaite. Contrairement aux autres jours de la semaine, il ne faisait pas froid à 6h00 du matin au moment du départ, malgré un peu de bruine, on a échappé à la pluie, le sol était donc assez sec. Par contre, on a eu pas mal de vent, qui devenait de plus en plus fort en fin de journée.
Comme pour l'Ironman de Nice en 2012, je n'avais rien dit à personne, comme ça, moins de pression. La pression, je préfère quand on la boit à l'Europub ...